merci ,tout à fait d'accord sur la fin de vie en psychiatrie
ma psychiatre est empathique avec moi et c'est ce que j'aime chez elle ; je l'écoute puisqu'elle m'écoute ,j'ai deux adorables chats qui m'apportent beaucoup d'affection et ma mère m'assiste mais j'ai peur de ce que je pourrais me faire par moments quand tout me dépasse, tant qu'à faire autant faire les choses proprement, merci pour cette intervention
Je suis aussi d'accord sur le fait que l'empathie SANS les compétences médicales fait d'énormes dégâts, dans tous les domaines de la médecine.
Cette médecine là est une mascarade dangereuse de la médecine, dont j'ai personnellement fait les frais dans plusieurs spécialités, et vers laquelle des formations poussées à la philosophie, à la sociologie, à la psychothérapie etc... sans doute tendrait.
Ceci dit, la formation dans laquelle j'interviens en Fac de Médecine en tant que patient-enseignant relève du département de SHS (= sciences humaines et sociales). Et avec les étudiants, en fait on fait un peu de sociologie, un peu de philosophie, un peu de tout de la "vraie vie"... afin qu’ils n’oublient pas que "l'objet" auquel ils vont appliquer leurs connaissances est un humain, dans toute sa complexité. Un humain qu'il faut apprendre, ou ré-apprendre, à écouter, en particulier. En l'écoutant lui et en oubliant ce qu'on a appris. Ce que les études de médecines tendent à abraser.
Concernant l'empathie, il me semble que les questions sont :
1 - toute compétence étant égales par ailleurs, le métier de médecin est-il un métier qu'on exerce "mieux" (= où les clients sont plus satisfaits) lorsqu'on est empathique ?
2- les médecins en moyenne sont ils moins empathiques que la population générale ?
3- si on répond oui à ces deux questions (ce qui est mon cas, d'après mon expérience personnelle et aussi ce que j'entends, NB en moyenne), comment expliquer ce paradoxe ?
J'ai des propositions de réponses, on en reparlera si vous voulez.
Toujours plus haut, toujours plus fort... Notre société est éternellement en quête d'amélioration, de productivité, d'efficience... Et bien demandons à l'IA de gérer l'empathie !
On a l'impression ensuite de découvrir des concepts comme l'empathie, vieux comme la philosophie. Il ne s'agit seulement que de la capacité à se mettre à la place de l'autre !!!! À regarder autre chose que son nombril....
Oui mais il y a une utilisation pragmatique de l’empathie en psychiatrie. Elle permet une évaluation approximative concernant la nature du trouble ou son intensité. Une phénoménologie basale, dénuée d’intellectualisation, permet une évaluation intuitive de notre capacité à nous identifier, à nous mettre à la place du patient. Un peu d’histoire : Jaspers parlait du « caractère compréhensible » des symptômes ; Rümke a mis en évidence le "Praecox Gefühl" ("precox feeling").
C’est d’abord avec l’empathie qu’on tente d’explorer ce que vit le patient et de saisir les effets de résonance de nos reformulations.
Oui ok pas de soucis pour dénoncer les outrances, le manque de hiérarchisation, de mise en perspective ou les attentes forcément déçues de partage émotionnel. Mais l’empathie bien utilisée permet une vue d’ensemble et un discernement.
quel est le problème avec ma psychiatre?, on va pas se mettre un fil à la patte non plus
elle me fait un courrier d'adressage à chaque fois
bref on va pas boire un coup ensemble mais moi quand on m'engueule parce mon esprit est malade je réagis mal ou qu'on se fout de ma gueule ou complètement tarés ou là pour l'argent....
et c'est le minimum de dire aux patients que les cachetons c'est à vie et de prévenir des effets secondaires délétères pour la santé physique
pour se moquer et nous prendre pour des neuneus, c'est pas la peine de se casser la nenette ,si vous connaissiez mon parcours vous pourriez me juger et si vous manquez d"empathie sachez que j'en ai eu pour vous sincèrement gratuitement et je ne suis pas toubib
merci ,tout à fait d'accord sur la fin de vie en psychiatrie
ma psychiatre est empathique avec moi et c'est ce que j'aime chez elle ; je l'écoute puisqu'elle m'écoute ,j'ai deux adorables chats qui m'apportent beaucoup d'affection et ma mère m'assiste mais j'ai peur de ce que je pourrais me faire par moments quand tout me dépasse, tant qu'à faire autant faire les choses proprement, merci pour cette intervention
Je suis aussi d'accord sur le fait que l'empathie SANS les compétences médicales fait d'énormes dégâts, dans tous les domaines de la médecine.
Cette médecine là est une mascarade dangereuse de la médecine, dont j'ai personnellement fait les frais dans plusieurs spécialités, et vers laquelle des formations poussées à la philosophie, à la sociologie, à la psychothérapie etc... sans doute tendrait.
Ceci dit, la formation dans laquelle j'interviens en Fac de Médecine en tant que patient-enseignant relève du département de SHS (= sciences humaines et sociales). Et avec les étudiants, en fait on fait un peu de sociologie, un peu de philosophie, un peu de tout de la "vraie vie"... afin qu’ils n’oublient pas que "l'objet" auquel ils vont appliquer leurs connaissances est un humain, dans toute sa complexité. Un humain qu'il faut apprendre, ou ré-apprendre, à écouter, en particulier. En l'écoutant lui et en oubliant ce qu'on a appris. Ce que les études de médecines tendent à abraser.
Concernant l'empathie, il me semble que les questions sont :
1 - toute compétence étant égales par ailleurs, le métier de médecin est-il un métier qu'on exerce "mieux" (= où les clients sont plus satisfaits) lorsqu'on est empathique ?
2- les médecins en moyenne sont ils moins empathiques que la population générale ?
3- si on répond oui à ces deux questions (ce qui est mon cas, d'après mon expérience personnelle et aussi ce que j'entends, NB en moyenne), comment expliquer ce paradoxe ?
J'ai des propositions de réponses, on en reparlera si vous voulez.
Toujours plus haut, toujours plus fort... Notre société est éternellement en quête d'amélioration, de productivité, d'efficience... Et bien demandons à l'IA de gérer l'empathie !
On a l'impression ensuite de découvrir des concepts comme l'empathie, vieux comme la philosophie. Il ne s'agit seulement que de la capacité à se mettre à la place de l'autre !!!! À regarder autre chose que son nombril....
Oui mais il y a une utilisation pragmatique de l’empathie en psychiatrie. Elle permet une évaluation approximative concernant la nature du trouble ou son intensité. Une phénoménologie basale, dénuée d’intellectualisation, permet une évaluation intuitive de notre capacité à nous identifier, à nous mettre à la place du patient. Un peu d’histoire : Jaspers parlait du « caractère compréhensible » des symptômes ; Rümke a mis en évidence le "Praecox Gefühl" ("precox feeling").
C’est d’abord avec l’empathie qu’on tente d’explorer ce que vit le patient et de saisir les effets de résonance de nos reformulations.
s'il faut qu'un médecin soit empathique pour être compétent, soit
mais on est en train de mettre la barre plus haute que ça je pense !
Oui ok pas de soucis pour dénoncer les outrances, le manque de hiérarchisation, de mise en perspective ou les attentes forcément déçues de partage émotionnel. Mais l’empathie bien utilisée permet une vue d’ensemble et un discernement.
Globalement d'accord!
?
quel est le problème avec ma psychiatre?, on va pas se mettre un fil à la patte non plus
elle me fait un courrier d'adressage à chaque fois
bref on va pas boire un coup ensemble mais moi quand on m'engueule parce mon esprit est malade je réagis mal ou qu'on se fout de ma gueule ou complètement tarés ou là pour l'argent....
Estimez vous heureux que je me soigne
et c'est le minimum de dire aux patients que les cachetons c'est à vie et de prévenir des effets secondaires délétères pour la santé physique
pour se moquer et nous prendre pour des neuneus, c'est pas la peine de se casser la nenette ,si vous connaissiez mon parcours vous pourriez me juger et si vous manquez d"empathie sachez que j'en ai eu pour vous sincèrement gratuitement et je ne suis pas toubib