Bonjour, je suis l'intervenante. Mon point de vue sur la pair-aidance c'est qu'elle n'est pertinente qu'au sein d'une équipe pluridisciplinaire, pas à elle seule. C'est justement la complémentarité avec le reste des soignants qui en fait sa force. Se lancer en solo et demander le même tarif qu'un.e psy ne fait pas sens pour moi.
Pour ma part je ne vois pas de problème, les gens peuvent faire ce qu'ils veulent de leur argent - j'ai des patients qui seraient sûrement plus utiles que des psychologues ou que moi même dans certains cas
En tant que patiente cela m'a assez surprise que dans le cadre de pair-aidance on me fasse payer 60 euros une séance pour entendre en plus que je n'étais pas bipolaire, chose que je n'avais pas demandé. La pair aidance c'est bien si la personne connaît ses limites et ne les outrepassent pas en prodiguant leur recette comme la seule vérité. Perso après 2 essais avec 2 personnes différentes je mets des réserves.
En tout cas agir seul.e c'est perdre le pan de la pair-aidance qui vise à faire changer le regard des pratiques au sein d'une équipe et de faire le pont entre les professionnel.le.s et les usager.ère.s.
Bonjour, Je suis tout à fait d'accord. Le manque de cadre amène des dérives, comme dans toute chose et c'est bien dommage car l'idée de base est bonne.
stricto sensu vous avez raison, MAIS "Le ressenti de la personne, qui est confrontée à des effets secondaires dévastateurs causés par des traitements inutiles et mal administrés, peut légitimement évoquer le concept d'empoisonnement. D'un point de vue émotionnel et psychologique, cette personne a été empoisonnée par la négligence et l'incapacité des médecins à établir un diagnostic correct et à fournir un traitement adéquat."
La notion de durée est importante aussi - on peut / on a le droit de se tromper pendant quelques jours , voire quelques semaines, en psychiatrie - mais pas pendant des mois ou des années. Si on le fait, alors la faute peut être qualifiée d'empoisonnement par défaut de remise en question au vu de l'évolution de l'état du patient.
Je trouve que Chat est très juste. Ça été vrai pour trois de mes proches. Très diminués physiquement et mentalement à cause de la maladie et aussi les traitements trop lourds, c'était pas il y a 40 ou 50 ans mais sur 25 dernières années pour l'une et 7 ans pour l'autre. Les familles, les proches, n'ont pas compris cette surmedicamentasion et si le patient se plaignait trop, au lieu d'avoir de l'empathie il se retrouvait avec des doses plus fortes. Oui une personne en grande souffrance physique et psychique peut sembler cassé pieds mais c'est pas forcément le cas : elle souffre vraiment des effets secondaires des médicaments. Personnellement j'ai pris jusqu'à 6 keppra par jour à cause d'une tumeur au cerveau, pour éviter des crises d'épilepsie, j'avais de très nombreux effets secondaires qui ont transformé ma vie au quotidien en enfer. Puis sur les conseils de mon neurochirurgien, je me suis sevrée seule petit à petit au fur et à mesure des mois. J'ai pris du keppra pendant trois ans y compris ma dernière grossesse, je suis tombée enceinte un mois après mon opération de méningiome. D'ailleurs ma petite fille est une petite fille très intense, très mature dans ses réflexions, très volubile le jour et parfois la nuit, des humeurs XXL, très expressive dans toutes sortes d'émotions. J'aimerais avoir votre avis de psychiatres, est-ce que le keppra a pu jouer un rôle là dessus ? J'ai l'impression que son système nerveux est en ébullition ? C'est normal ou pas ? Elle a toujours été comme ça depuis qu'elle est toute petite. Maintenant il y a une proportion de personnes très sensibles dans la famille importante. Est-ce que je dois m'en inquiète ? Car même ses trois grandes sœurs n'ont pas été aussi intenses. Merci pour votre retour Geneviève et Michael.
Une belle vidéo pleine d'humanité
Pair-aidance ce qui me gêne (entre autre) c'est le tarif...ici entre 50-60 euros la séance, au final même tarif qu'un psychologue.
Bonjour, je suis l'intervenante. Mon point de vue sur la pair-aidance c'est qu'elle n'est pertinente qu'au sein d'une équipe pluridisciplinaire, pas à elle seule. C'est justement la complémentarité avec le reste des soignants qui en fait sa force. Se lancer en solo et demander le même tarif qu'un.e psy ne fait pas sens pour moi.
Pour ma part je ne vois pas de problème, les gens peuvent faire ce qu'ils veulent de leur argent - j'ai des patients qui seraient sûrement plus utiles que des psychologues ou que moi même dans certains cas
En tant que patiente cela m'a assez surprise que dans le cadre de pair-aidance on me fasse payer 60 euros une séance pour entendre en plus que je n'étais pas bipolaire, chose que je n'avais pas demandé. La pair aidance c'est bien si la personne connaît ses limites et ne les outrepassent pas en prodiguant leur recette comme la seule vérité. Perso après 2 essais avec 2 personnes différentes je mets des réserves.
En tout cas agir seul.e c'est perdre le pan de la pair-aidance qui vise à faire changer le regard des pratiques au sein d'une équipe et de faire le pont entre les professionnel.le.s et les usager.ère.s.
Bonjour, Je suis tout à fait d'accord. Le manque de cadre amène des dérives, comme dans toute chose et c'est bien dommage car l'idée de base est bonne.
...autrement dit : "on a arrêté de les empoisonner".
Appelons un chat un chat.
il faut une intentionnalité pour parler d'empoisonnement non ?
à propos de chat, voici ce que dit Chat :
stricto sensu vous avez raison, MAIS "Le ressenti de la personne, qui est confrontée à des effets secondaires dévastateurs causés par des traitements inutiles et mal administrés, peut légitimement évoquer le concept d'empoisonnement. D'un point de vue émotionnel et psychologique, cette personne a été empoisonnée par la négligence et l'incapacité des médecins à établir un diagnostic correct et à fournir un traitement adéquat."
Si c'est Chat qui le dit......
Je rajoute =
La notion de durée est importante aussi - on peut / on a le droit de se tromper pendant quelques jours , voire quelques semaines, en psychiatrie - mais pas pendant des mois ou des années. Si on le fait, alors la faute peut être qualifiée d'empoisonnement par défaut de remise en question au vu de l'évolution de l'état du patient.
Je trouve que Chat est très juste. Ça été vrai pour trois de mes proches. Très diminués physiquement et mentalement à cause de la maladie et aussi les traitements trop lourds, c'était pas il y a 40 ou 50 ans mais sur 25 dernières années pour l'une et 7 ans pour l'autre. Les familles, les proches, n'ont pas compris cette surmedicamentasion et si le patient se plaignait trop, au lieu d'avoir de l'empathie il se retrouvait avec des doses plus fortes. Oui une personne en grande souffrance physique et psychique peut sembler cassé pieds mais c'est pas forcément le cas : elle souffre vraiment des effets secondaires des médicaments. Personnellement j'ai pris jusqu'à 6 keppra par jour à cause d'une tumeur au cerveau, pour éviter des crises d'épilepsie, j'avais de très nombreux effets secondaires qui ont transformé ma vie au quotidien en enfer. Puis sur les conseils de mon neurochirurgien, je me suis sevrée seule petit à petit au fur et à mesure des mois. J'ai pris du keppra pendant trois ans y compris ma dernière grossesse, je suis tombée enceinte un mois après mon opération de méningiome. D'ailleurs ma petite fille est une petite fille très intense, très mature dans ses réflexions, très volubile le jour et parfois la nuit, des humeurs XXL, très expressive dans toutes sortes d'émotions. J'aimerais avoir votre avis de psychiatres, est-ce que le keppra a pu jouer un rôle là dessus ? J'ai l'impression que son système nerveux est en ébullition ? C'est normal ou pas ? Elle a toujours été comme ça depuis qu'elle est toute petite. Maintenant il y a une proportion de personnes très sensibles dans la famille importante. Est-ce que je dois m'en inquiète ? Car même ses trois grandes sœurs n'ont pas été aussi intenses. Merci pour votre retour Geneviève et Michael.